Loi du 4 mars 2002 et pratique psychiatrique / Stéphanie Reilhac ; sous la dir. de Stéphane Mouchabac

Date :

Editeur / Publisher : [S.l.] : [s.n.] , 2003

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Psychiatrie -- Dissertations universitaires comme sujet

Consultation psychiatrique

Insight (psychothérapie)

Relations psychiatre-patient

Mouchabac, Stéphane (19..-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019). UFR de médecine. Site Villemin (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : La loi du 4 mars 2002 est une véritable révolution du système de santé. En effet, elle s'intègre d'un part, parfaitement au paysage légal européen, et d'autre part semble être l'aboutissement d'une succession de réforme entamée depuis 30 ans. En un siècle, la relation médecin-malade aura évoluée d'un paternalisme bienveillant à un patient usager, consommateur de la médecine. A partir d'une revue des différents systèmes légaux en Europe concernant l'information au patient, nous dégageons les aspects spécifiques de la loi du 4 mars 2002 en France. Cependant, la pratique de la psychiatrie, singulière par essence ne bénéficie que de quelques aménagements dans cette loi. En effet, la conscience du trouble ( ou insight), aspect fondamental de la maladie pouvant varier de façon considérable en fonction des pathologies étudiées, ne donne pas un accès identique à l'information du médecin. Connaître son diagnostic peut dans certains cas être bénéfique ou péjoratif. Cette question est abordée dans un second volet au travers d'une revue exhaustive de la littérature. Pour étudier les répercutions de la loi dans leur pratique quotidienne, nous avons menés une enquête de pratique auprès de 109 psychiatres. Cette étude nous montre, contrairement à ce nous supposions, que la nouvelle loi ne va pas entraîner un changement dans leur pratique. Les psychiatres interrogés semblent se satisfaire de cette loi même s'ils la trouvent peu adaptée à leur spécialité.