La Société des agrégés, de sa fondation à nos jours / par Yves Verneuil ; sous la dir. Françoise Mayeur

Date :

Format : 1404 p.

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Société des Agrégés de l'Université -- Histoire

Agrégation -- Histoire

Professeurs (enseignement secondaire) -- Associations -- France

Mayeur, Françoise (1933-2006) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université Paris-Sorbonne (1970-2017) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Les agrégés : histoire d'une exception française / Yves Verneuil / [Nouvelle édition augmentée d'une postface réactualisée de l'auteur] / Paris : Éditions Belin-Humensis , DL 2017

Relation : Les agrégés : histoire d'une exception française / Yves Verneuil / Paris : Belin , DL 2005, cop. 2005

Relation : La Société des agrégés, de sa fondation à nos jours / par Yves Verneuil / Lille : Atelier national de Reproduction des Thèses , 2001

Résumé / Abstract : La naissance de la Société des agrégés de l'enseignement secondaire résulte des reformes républicaines des années 1880, qui ont élevé le niveau de l'agrégation. Depuis est posée la question de l'adaptation du concours à sa finalité. Fiers de leur "titre", les agrégés ont répondu en élaborant un système doctrinal qui fonde la hiérarchie universitaire (voire la hiérarchie sociale), la pédagogie et le but de l'enseignement sur le savoir, validé par concours. Fondée en mai 1914 pour combattre l'assimilation des charges de cours, la société s'est progressivement dégagée des syndicats, s'est transformée en Société des agrégés de l'université en s'ouvrant à tous les lauréats du concours, ou qu'ils exercent, et s'est intéressée à la réforme de l'enseignement. La défense de la place de l'agrégé l'a conduite à condamner les reformes de renseignement secondaire au nom de la sauvegarde du niveau. Elle a maintenu sa position, alors même que le second degré se massifiait. De là une image réactionnaire, qu'elle récuse, au nom d'une conception "républicaine" de l'enseignement, dans la lignée du positivisme de ses débuts.