Contribution à l'étude des déterminants de la comptabilisation des investissements immatériels / Christophe Thibierge ; sous la direction de Elie Cohen

Date :

Format : 1 vol. (475 p.)

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Investissements immatériels -- Pays de l'Union européenne -- Études de cas

Biens incorporels -- Pays de l'Union européenne -- Études de cas

Entreprises -- Comptabilité -- Études de cas

Actif (comptabilité) -- Études de cas

Cohen, Élie (1946-2008 ; économiste) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université Paris Dauphine-PSL (1968-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Contribution à l'étude des déterminants de la comptabilisation des investissements immatériels / Christophe Thibierge / Grenoble : Atelier national de reproduction des thèses , [1997]

Relation : Contribution à l'étude des déterminants de la comptabilisation des investissements immatériels / Christophe Thibierge ; sous la direction de Elie Cohen / , 1997

Résumé / Abstract : Depuis les années 70, les entreprises ont fortement développé leurs investissements immatériels, ou dépenses immatérielles (recherche-développement, publicité, formation, brevets). Les fusions et acquisitions des années 80 ont aussi mis en évidence des écarts d'acquisition (goodwill) importants. Or, en Europe, il existe plusieurs façons de comptabiliser ces différents investissements immatériels. Aussi, après un rappel des caractéristiques des investissements immatériels (partie I - chapitre 1), et un détail sur les normes et les pratiques comptables dans sept pays européens - Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni - (partie I - chapitre 2), cette étude identifie quels sont les déterminants motivant les entreprises à opter pour certaines pratiques de comptabilisation de l'immatériel. L'analyse de ces déterminants se fonde sur les théories contractuelles, notamment la théorie de l'agence, et sur l'hypothèse d'efficience des marches financiers (partie II - chapitre 1). Les hypothèses sont testées sur deux échantillons d'entreprises en Europe : un échantillon de grandes entreprises cotées (1016 sociétés) ; un échantillon de petites entreprises indépendantes et non cotées (843 sociétés). Les tests sont réalisés sous formes de tests paramétriques, non paramétriques, et de régressions logistiques. Les résultats montrent que les marches financiers ne valorisent pas plus les entreprises qui activent leurs dépenses immatérielles que celles qui les passent en charges ; le niveau d'endettement des entreprises apparait comme un déterminant important des choix de comptabilisation de l'immatériel ; contrairement aux études américaines, la taille des entreprises n'est pas un déterminant fort des choix de comptabilisation de l'immatériel en Europe ; enfin, une spécificité du fonctionnement financier des petites entreprises est mise en évidence.

Résumé / Abstract : Since the beginning of the 1970's, companies have been investing massively in intangibles (Research-Development, Advertising, Education, Patents). The development, of mergers and acquisitions in the 1980's gave new importance to the impact of goodwill on the companies' accounts. In Europe, these intangible assets can be accounted for in different ways. We describe the characteristics of intangible assets (Part I - Chapter 1) and discuss on the accounting standards and practices in seven European countries - Belgium, France, Germany, Italy, Netherlands. United Kingdom - (Part I - Chapter 2), then we try to identify what causes companies to adopt accounting choices concerning intangibles. This accounting choice is analyzed in the view of the contractual theories, especially the Agency theory, and based on the Efficient Market Hypothesis (Part II - Chapter 1). Our hypotheses are tested on two samples: a sample of big listed European companies (1016 firms); a sample of small unlisted independent companies (843 firms). Tests are conducted using parametric and nonparametric tests, as well as logistic regressions. Results show that firms that capitalize intangibles are not valued more than firms which expense these expenditures ; the level of financial debt is shown to be a strong determinant of the accounting choice concerning intangibles ; as opposed to US studies, company size has mixed influences, or no influence, on the accounting choice ; we also show a specificity of small firms financial management.