Comportement mécanique des aciers galvanisés / par Jenny Bouffette-Aryani ; [sous la direction de Jacques Foct]

Date :

Editeur / Publisher : [S.l.] : [s.n.] , 1992

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Galvanisation

Rupture, Mécanique de la

Composés intermétalliques

Classification Dewey : 620.112 6

Foct, Jacques (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université Lille 1 - Sciences et technologies (Villeneuve-d'Ascq ; 1970-2017) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : Le traitement de galvanisation consiste à immerger l'acier ou le fer dans un bain de zinc. Il se produit une réaction qui entraîne la formation de plusieurs composés intermétalliques (gamma, delta, dzeta) et de zinc (eta) en surface. La bonne tenue mécanique de ces couches est indispensable pour que l'acier soit protégé de la corrosion. L'objectif de cette étude est de préciser la relation entre les propriétés mécaniques et les paramètres physico-chimiques et structuraux des couches galvanisées. Nous avons observé et interprété les morphologies et la croissance de ces couches, en insistant sur les différents paramètres qui déterminent la nature, la géométrie et la forme de ces composés intermétalliques. Nous mettons en évidence les différences entre les coefficients de dilatation linéaire du substrat (acier) et des composés fe-zn, en particulier la phase delta. Cette différence de dilatation thermique provoque la formation dans la couche de galvanisation de contraintes résiduelles en traction pendant le refroidissement. La formation des microfissures dans la phase delta qui en résulte, diminue la résistance mécanique du revêtement. Nous étudions ensuite les propriétés mécaniques des couches galvanisées : choc, flexion, traction, arrachement, fatigue et dureté en fonction des paramètres expérimentaux (temps de traitement, vitesse de refroidissement, mode de prélèvement de la phase delta). La résistance à la fissuration est étudiée en mécanique de la rupture. Par indentation Vickers, il est possible de créer des microfissures dans la phase delta, afin de mesurer un coefficient d'intensité de contrainte : la ténacité apparente dépend de la charge appliquée, ce qui nous permet de déduire la valeur des contraintes résiduelles en traction