Date : 1990
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
Résumé / Abstract : La démence sénile de type Alzheimer est une affection neurodégénérative qui touche environ 5% des personnes de plus de 65 ans et le vieillissement général de la population laisse redouter un accroissement considérable du nombre de malades ; ce qui pose un problème majeur de société. Le tableau clinique est basé sur l'évaluation du déficit des fonctions cognitives et sur l'exclusion des autres types de démence. Il n'existe pas de marqueur biologique de la maladie d'Alzheimer et aujourd'hui le diagnostic définitif repose toujours sur les observations neuropathologiques, c'est-a-dire portées après le décès du patient. Dans cette thèse, nous présentons, à travers une étude bibliographique et une analyse personnelle, les principales voies de recherche en biologie moléculaire : les observations convergent pour souligner l'hétérogénéité de la maladie avec la possibilité d'une étiologie multifactorielle, génétique et environnementale. La maladie d'Alzheimer s'accompagne de perturbations immunologiques encore mal définies. Cette étude avait pour but le dosage, dans le sérum et le liquide céphalo-rachidien, de certaines molécules (iga, igg, protéines de la chaîne du complément, antiprotéases) impliquées dans les mécanismes immunitaires. Nos résultats montrent qu'aucune des molécules testées ne présente les caractéristiques de marqueur biologique précoce et spécifique de la maladie d'Alzheimer. Cependant, l'analyse statistique des dosages selon une méthode discriminante multivariée permet de mieux définir chaque sujet au sens biologique du terme et de séparer les groupes malades et témoins avec une très bonne efficacité. Ces résultats suggèrent la possibilite d'identifier à court terme les molécules périphériques les plus caractéristiques de la maladie afin d'améliorer la classification des sous-groupes de patients.