Contribution à l'histoire du clergé paroissial d'Ancien Régime : l'exemple du diocèse de Dijon au XVIIIe siècle / Eric Wenzel ; sous la direction de Benoît Garnot

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Eglise catholique -- Diocèse -- Dijon -- Histoire

Église catholique -- France -- Dijon (Côte-d'Or) -- 18e siècle

Clergé -- France -- Dijon (Côte-d'Or) -- 18e siècle

Vie religieuse -- Dijon (Côte-d'Or) -- 18e siècle

Garnot, Benoît (1951-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Lamarre, Christine (1945-....) (Membre du jury / opponent)

Bart, Jean (1932-.... ; juriste) (Membre du jury / opponent)

Deregnaucourt, Gilles (1951-....) (Membre du jury / opponent)

Quéniart, Jean (1936-....) (Membre du jury / opponent)

Université de Bourgogne (1970-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Contribution à l'étude du clergé paroissial d'Ancien Régime : l'exemple du diocèse de Dijon au XVIIIème siècle / Eric Wenzel / Lille : Atelier national de reproduction des thèses , 1996

Résumé / Abstract : Au 18e siècle, le clergé paroissial du diocèse de Dijon évolue dans un petit évêché de 156 paroisses crée tardivement en 1731. La majorité des prêtres sont issus des familles d'artisans et de marchands. Le recrutement urbain est majoritaire jusqu'en 1760 environ, la capitale provinciale tirant à elle plus de 50 % des clercs. Mais on ne constate pas de changement majeur dans la sociologie du recrutement après cette date : les artisans et marchands ruraux prennent la place de leurs homologues urbains. Le diocèse ne connait aucune crise véritable de recrutement après 1750. Les clercs sont presque toujours en nombre suffisant pour les postes proposés. Mais paradoxalement, le diocèse est envahi par une proportion importante de prêtres étrangers (plus de 30 % des bénéfices) venus des diocèses périphériques essentiellement. Les clercs sont formés au collège jésuite des Godrans alors que les séminaires diocésains sont partiellement désertés. Les évêques refusant l'éducation proposée par les jansénistes oratoriens. Le clergé dijonnais peut être divisé entre les prêtres des plateaux de l'ouest (la montagne dijonnaise) et ceux des riches terres de la plaine de la Saône et de la cote viticole ; les prêtres de la capitale épiscopale formant un clergé privilégié. Les disparités de condition sont grandes, les congruistes majoritaires à plus de 80 % à la fin du siècle, mais les curés appartiennent au monde des petits notables du monde rural. Les quelques mémoires laisses par les prêtres dijonnais laissent entrevoir un attachement profond à l'idéal tridentin. Le clergé dijonnais est occupé par de lourdes charges spirituelles et sociopolitiques (assistance, contrôle des populations ...). Une petite majorité de prêtres (51%) votent la constitution du clergé de 1791.

Résumé / Abstract : The Dijon parochial clergy develops itself into a small diocese of 156 parishes created lately (1731). Most of the priests come from the artisans and low middle classes of the the buroundian captital. Their roots are mainly urban roots till the last third of the period. After that time, the increasing number of country priests hardly changes the recrutement sociology : the artisans still provides members with the low clergy. After 1750, the diocese doesn't go through real vocation crisis. The clerics are still in sufficient number for proposed livings. Paradoxally, a high percentage of foreign priests (30%) invaded the bishopric. The clerics are educated in the jesuit college of Dijon while the seminaires hold by the oratoire haven't many lecturers because of the will of bishops. Favourable to the Jesus company. The clergy is divided among priests from the western plateau (the Dijon mountain) and the richest priets from the saone plain and the provincial capital. As a result a great disparity in conditions, with a great majority of congruists (80%) and a life of small notables in the countryside. The parochial clergy carries out with its heavy spiritual anw wordly duties. The ecclesiastical criminality is declining. The royal power uses them against the lords. Notability conflicts are frequent. In 1791, a small majority of the Dijon clergy votes the constitution of the clergy (51%), but the priests remain quite out of any political commitment until the concordat.