De la génération hippie à la génération yuppie aux Etats-Unis / Christien Le Roy ; sous la direction de Maurice Gautier

Date :

Editeur / Publisher : [Lieu d'édition inconnu] : [éditeur inconnu] , 1987

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Hippies

Classes sociales -- États-Unis -- 20e siècle

Embourgeoisement (urbanisme) -- États-Unis -- 20e siècle

Gautier, Maurice-Paul (1922-2013) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université Paris-Sorbonne (1970-2017) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : Les hippies sont les descendants de la génération beats des années 50. Ces deux groupes ont fait preuve de non-conformisme. Les hippies ont tenté de créer un nouveau type de famille basé sur l'amour libre. Ils aimaient vivre en communauté, proche de la nature. Ils étaient contre la guerre, mais ils refusaient de manifester leur opposition dans la rue. Ils étaient avant tout des non-violents. Pour combattre le matérialisme occidental, qu'ils rejetaient, seule la philosophie orientale leur apparaissait comme l'antidote. L'épanouissement n'était possible que sous l'effet de la drogue. Les chansons des années 60 et 70 ont cherché à éveiller la conscience des américains. A la fin des années 70, ce mouvement s'éteint. Certains hippies sont devenus des artistes, certains se sont fondus dans l'anonymat des villes, d'autres sont devenus des contestataires et d'autres des yuppies. Ces derniers dominent aux Etats-Unis largement la tendance actuelle des années 80. Ce sont de jeunes cadres dynamiques. Ils sont sérieux et ambitieux. Ils aspirent à la gloire. Ils rêvent de pouvoir et d'argent. Ils sont sportifs et ne mangent que des aliments sains. Ils ont de confortables revenus. En politique, ils sont à la fois libéraux (en matière sociale) et conservateurs (pour leurs affaires). Ils se donnent plus de mal que leurs parents pour réussir, (la conjoncture économique ne leur est pas particulièrement favorable). Alors que dans les années 70, les américains avaient perdu à la suite de différentes désillusions : Viêt-Nam, Watergate, crise énergétique, etc..., la notion du rêve américain, les yuppies pensent au contraire que celui-ci est encore possible. Le tout est de le vouloir vraiment. Malgré des conceptions diamétralement opposées, certains hippies ont révisé leur jugement et sont devenus des yuppies.

Résumé / Abstract : The hippies are the descendants of the beat generation of the fifties. Both groups showed non-conformism. The hippies tried to create a new type of family based on companionate marriage. They liked life in a community, close to nature. They were against war, but refused to take part in public demonstrations in the streets. They were nonviolent, above all. They rejected western materialism. Eastern philosophy was the only antidote for them. Heyday could only be reached with drugs. The songs of the sixties and seventies tried to awake the American consciousness. At the end of the seventies, the movement faded some hippies became artists, others became contestants and others yuppies. They are the present-day trends of the united-states. They are young urban professionals. They are serious and ambitious. They aspire to glory. They dream of power and money. They like sports and eat only healthy food. They have comfortable incomes. In politics, they are at the same time (in social matters) and conservative (for their business). They work harder than their parents to succeed, (the economical conjuncture is not particularly good for them.) In the seventies, the American had lost the notion of American dream, after several disillusions: Vietnam, Watergate, energy crisis, ..., but on the contrary, the yuppies think it is possible. If you really want it badly. Despite the diametrally opposite conceptions, some hippies went through their judgment again and became yuppies.