Les structures et la situation de la production audiovisuelle en France : étude de l'évolution économique de la Société française de Production et de Création audiovisuelles (S.F.P.) de 1975 à 1990 / Jean Dacie ; sous la direction de Henri Mercillon

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Société Française de Production et de création audiovisuelles

Audiovisuel -- Aspect économique -- France

Mercillon, Henri (1926-2011) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (1971-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Les structures et la situation de la production audiovisuelle en France : étude de l'évolution économique de la Société française de Production et de Création audiovisuelles (S.F.P.) de 1975 à 1990 / par Jean Dacie ; sous la direction de Henri Mercillon / Lille : Atelier national de reproduction des thèses , 1992

Résumé / Abstract : En 1990, selon le CSA, le montant des commandes d'œuvres d'expression originale française continue de diminuer, et la plupart des sociétés de production de fiction ont connu un exercice déficitaire. Les ressources des mécanismes financiers mis en place par l'état à partir de 1986 pour favoriser la création française, ont été pratiquement absorbées par l'inflation des coûts, et le recul de la participation financière des chaines. Malgré, ou à cause d'une règlementation contraignante, la situation du paysage audiovisuel est aujourd'hui d'autant plus préoccupante, que les productions françaises se commercialisent encore assez mal sur le marché international : et les difficultés économiques des principaux acteurs ne peuvent que s'aggraver en l'absence de l'émergence d'un second marché de la création. Dans ce dispositif général, la situation de la SFP, la plus importante société de production sur le marché national et une des premières en Europe, en terme de chiffre d'affaires, n'est guère plus enviable. En quinze ans d'existence, cette formidable structure matérielle et humaine n'a jamais réussi à dégager un seul centime de bénéfice. Sous l'impulsion de son premier président, J.C Édeline, elle a développé une activité sur les trois marchés de la télévision, du cinéma, et des "marchés divers", mais elle n'a véritablement réussi à s'imposer dans aucun de ces secteurs. Après avoir évolué selon un système d'économie protégée jusqu'en 1986, le déficit de la société a atteint des pointes vertigineuses en situation d'économie de marché. La mauvaise volonté des chaines qui n'ont pas voulu favoriser son activité.

Résumé / Abstract : In 1990, according to the CSA, the "original french speaking" programs made to order by the networks, were very less important, and most of fiction production societies got in the red. The resources from the financial mechanisims set up in 1986 to favour creation, were completly absorbed in producing cost's inflation and by the fact that networks are bringing less and less money to their orders. Nowadays the situation of the "paf" is very worrying because the commercialisation of french programs is not very profitable on the international market, neither on the french "second market". So, the economical difficulties of the professionnals could get worse and worse. The sfp does not escape this phenomenen. Since 1975 that the society exists, this geat material and human structure has never earned profits. The first president wanted the sfp to have three activities: television, cinema, and (general) audiovisual market, but the enterprise never leaded on any market. It (she) has never worked well on protected economy, and when it got back its private status (in 1986), its deficit strongly increased. The bad will of the networks which (who) didn't want to promote its activities, is largly responsable of its economic difficulties; though the main problem of the sfp is that it has no real objectives and then this situation prevents the society to get strategies and a right organisation to reach its targets and to adapt its manpower to a normal activity. It seems that the political parties'wilful policies, were wrong to the sfp development and on a wider analysis, to the whole television industry. Professionals want the market to be liberalized today, and only a regulation authority could probably resolve all the problems of the french televisionmarket.