Homo ridens : recherches sur le régime socio-culturel du rire à travers la patristique grecque / par Téodor Anatol Baconschi ; sous la direction de Michel Meslin

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Pères de l'Église grecs

Rire -- Religion -- Christianisme

Meslin, Michel (1926-2010) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université Paris-Sorbonne (1970-2017) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Le rire des Pères : essai sur le rire dans la patristique grecque / Teodor Baconsky ; avant-propos de Michel Meslin / Paris : Desclée de Brouwer , 1996

Relation : Homo ridens : recherches sur le régime socio-culturel du rire à travers la patristique grecque / par Téodor Anatol Baconschi ; sous la direction de Michel Meslin / Lille : Atelier national de Reproduction des Thèses , 1995

Résumé / Abstract : Le rire est un acte physiologique uniforme et répétitif. Par contre, les pratiques du rire sont différemment codifiées et vécues dans chaque société. Elles intéressent, par là-même, l'anthropologie culturelle. A l’âge patristique, la civilisation byzantine se forge un imaginaire de la dérision fondé sur la bible et les traditions hellénistiques. Cet imaginaire qui explique certains clivages identitaires (entre chrétiens et païens, moines et laïcs, clercs et acteurs) s'installe aussi bien dans le monde urbain que dans l'univers ascétique. Finalement, ces deux espaces symboliques convergent dans une sacralisation du dérisoire dont les saints-mimes et les saints fous pour le christ seront les principaux représentants.

Résumé / Abstract : Laughter is a uniform and repetitive physiological act. However, every society codifies and lives laughter in its own way. As a result, it becomes relevant to cultural anthropology. During the patristic age, byzantine civilisation developed a system of representing derision based on the bible and Hellenistic traditions. This system of representation, which justifies certain identity clashes (between Christians and pagans, monks and lay-people, clerics and actors), is evident in the urban world as much as in the ascetic milieu. Finally, the combination of these two symbolic entities leads to rendering derision sacred; the fools-for-the-Christ’s-sake and the saint-mimes are the principal representatives of this phenomenon.