L'évolution de la peinture japonaise du milieu du XVIIIème siècle à la fin de l'ère Meiji : tradition et modernité / Isabelle Charrier ; sous la direction de Bernard Dorival

Date :

Editeur / Publisher : [S.l.] : [s.n.] , 1989

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Peinture -- Japon -- 1600-1868(Époque d'Edo)

Peinture -- Japon -- 1868-1912 (Ère Meiji)

Dorival, Bernard (1914-2003) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université Paris-Sorbonne (1970-2017) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : La peinture japonaise contemporaine de 1750 à nos jours / Isabelle Charrier / Besançon : Ed. la Manufacture , 1991

Relation : L'évolution de la peinture japonaise du milieu du XVIIIème siècle à la fin de l'ère Meiji : tradition et modernité / Isabelle Charrier / Lille : Atelier national de reproduction des thèses , 1989

Résumé / Abstract : Le grand changement politique, économique et sociologique survenu à l'époque Meiji a aussi touché l'art japonais. Loin de se résumer à l'occidentalisation et à la décadence, le nouveau départ qui marque cette période n'entraine pas une perte de la tradition esthétique du pays, celle-ci jouant un rôle fondamental dans le phénomène même de modernisation. Un courant de peinture de style occidental se forme dès le 18eme siècle avec Gennal Hiraga et Kokan Shiba, repris au début de Meiji par Yuichi Takahashi et finit par s'étendre avec les disciples d'Antonio Fontanesi tels que Chu Asai. C'est Kuroda Seiki qui en devient le principal leader en étant nomme directeur du département de peinture occidentale de l’école des beaux-arts de Tokyo. La peinture traditionnelle Nihonga connait un nouvel essor grâce aux efforts du professeur Fenollosa et de Tenshin Okakura, Taikan Yokoyama considère comme le principal représentant. Malgré la division entre les deux milieux artistiques, ces tendances sont influencées par l'art occidental: les gravures hollandaises et la peinture académique française, la perspective et le clair-obscur tout en restant profondément marquées par l'esthétique traditionnelle pour la technique, les thèmes et la composition.

Résumé / Abstract : The big change in political, economical and sociological matters in the Meiji period has also occured in japanese art. Far from being the westernization or the decadence, the new departure which marks this period does not bring a loss of the aesthetical tradition of the country, this one playing a proeminent part in the phenomena itself of modernization. A current of western style painting is setting in the eighteenth century with Gennai Hiraga and Kokan Shiba, revived in the beginning of Meiji by Yuichi Takahashi and spread with the disciples of Antonio Fontanesi like Chu Asai. Seiki Kuroda becomes the leader in being appointed as director of the western painting department of the fine arts school of Tokyo. The traditional painting Nihonga makes a new rise thanks to the efforts of the professor Fenollosa and of Tenshin Okakura, Taikan Yokoyama being considered as the leading artist. In spite of the division between the two artistic circles, these tendencies are influenced by the western art : the dutch engravings and the french academic painting, the perspective and clair-obscur, but are also deeply involved in the traditional aesthetique as for the technique, the themas and the composition.